
Sonates de Georg Friedrich Haendel, William Babell, Johann Christoph Pepusch, Francesco Geminiani…
Les évènements politiques du début du XVIIIe, sous la reine Anne puis le roi George de Hanovre dessinent les contours d’un Royaume Uni moderne. Marquées par une forte croissance économique les années 1720 voient la montée rapide d’une nouvelle classe aisée, enrichie grâce à la spéculation et prête à soutenir, face à une culture de cour moribonde, un nouveau modèle culturel de mécénat privé urbain, dont le plus bel ornement sera l’opéra italien.
Le théâtre de Haymarket ouvre ses portes en 1705 et devient, en quelques années un des endroits les plus courus de Londres, où se produisent divas et castrats. Les concerts publics ne sont pas en reste et Londres devient rapidement un eldorado pour les musiciens étrangers.
Cette période, encore largement influencée par la musique de Corelli, voit s’affirmer le début des concertos et de la virtuosité instrumentale, défendus par les plus grands talents de l’époque parmi lesquels se trouvent Georg Friedrich Haendel, Johann Christoph Pepusch et quelques autres.
• Godfrey Finger (1655-1730)
Suite en ré mineur pour flûte et basse continue [“Airs anglois”]
Ouverture
A Farewell
Jigg
A ground
• George Frideric Handel (1685-1759)
Ouverture de Rinaldo pour flûte et basse continue
[Arrangement d’époque publié à Londres (“Rinaldo curiously fitted and contrived for a flute”)]
• Johann Christoph Pepusch (1667-1752)
Sonate en si mineur [Cook 2:023] pour flûte , viole de gambe et basse continue
Adagio
Allegro
Adagio
Allegro
• Godfrey Finger
Ground en sol majeur pour viole de gambe et basse continue
• James Oswald (1711-1769)
A Sonata of Scots Tunes [du recueil A Curious Collection of Scots Tunes]
Largo (O Mother what shall I do)
Adagio (Ettrick Banks)
Andante (She rose and let me in)
Largo (Cromlit’s Lilt)
Andante (Polwart on the Green)
• James Oswald
Hugar Mu Fean
The Cameronian’s Rant
[tirés du recueil The Caledonian Pocket Companion]
• George Frideric Handel
Tornami a vagheggiar, aria pour flûte seule
[Arrangement d’époque (“Alcina for a flute”), tiré de l’opéra Alcina et publié à Londres par l’éditeur John Walsh]
• Arcangelo Corelli (1653-1713)
Sonata VI op. 5, La Follia, pour flûte à bec et basse continue
[Arrangement d’époque publié à Londres par John Walsh]
Sébastien Marq, Flûtes à bec
Florence Bolton, Pardessus, Basse de viole
Benjamin Perrot, Théorbe
Jean-Miguel Aristizabal, Clavecin
Benjamin Perrot étudie le théorbe, le luth et la guitare baroque au CRR de Paris, auprès de Claire Antonini et Eric Bellocq. Il y obtient en 1997 son DSMA et se perfectionne ensuite auprès de Pascal Monteilhet.
Au fil des années il acquiert une très grande expérience de continuiste et soliste au sein de nombreuses formations et participe à plus d’une soixantaine d’enregistrements discographiques.
En 2004, il fonde avec Florence Bolton l’ensemble La Rêveuse avec lequel ils créent nombre de projets originaux aux thématiques résonnant souvent avec des sujets actuels. Leur discographie est saluée par la presse nationale et internationale.
Benjamin Perrot enseigne le luth et le théorbe au CRR de Versailles et est chef de chant au CMBV.
Florence Bolton pratique dès l’enfance le clavecin et la flûte à bec. Attirée par les instruments à archet, elle se consacre finalement à la viole de gambe, qu’elle étudie auprès de Marianne Muller au CNSM de Lyon où elle obtient un premier prix en 2001. En tant que soliste et continuiste, elle se produit en France et à l’étranger avec des ensembles renommés et participe à de nombreux enregistrements discographiques.
Elle fonde en 2004 l’ensemble La Rêveuse avec Benjamin Perrot. Passionnée par le répertoire français pour la basse et le pardessus de viole, elle a enregistré trois disques de viole, consacrés à Marin Marais et Louis de Caix d’Hervelois. Florence Bolton enseigne la viole de gambe et la musique de chambre à Orléans au sein des Ateliers de musique ancienne de La Rêveuse.
Sébastien Marq a étudié la flûte à bec en France, puis aux Pays-Bas. Premier Prix au concours de Bruges avec le Lous Landes Consort, soliste des Arts Florissants de William Christie, il est également invité par Jordi Savall, Emmanuelle Haïm, le Concert de la Loge, l’ensemble Marguerite Louise ou Les Accents. Sébastien Marq s’intéresse également à la direction d’orchestre; il a dirigé récemment Les Indes Galantes de Rameau, L’Europe Galante de Campra et Atys de Lully. Il a participé à une centaine d’enregistrements qui ont obtenu de nombreuses récompenses. Sébastien Marq est professeur honoraire de flûte à bec et de musique de chambre au CRR de Paris. et au Conservatoire de La Haye (Pays-Bas). Il enseigne régulièrement au CNSM de Paris dans la classe de Sophie Cherrier et au CNSM de Lyon.
Il découvre et étudie le clavecin auprès de Blandine VERLET puis poursuit ses études au CRR de Bordeaux dans la classe de Martine CHAPUIS. Il se perfectionne ensuite à Paris, auprès d’Olivier BAUMONT à l’École Normale de Musique et de Noëlle SPIETH au Conservatoire Supérieur de Paris. Il suit en parallèle les cours de basse continue de Frédéric MICHEL et ceux d’improvisation de Freddy EICHELBERGER au CRR de Boulogne Billancourt. Il est actuellement accompagnateur / chef de chant de la classe d’interprétation au sein du Département de Musique Ancienne du conservatoire de Tours.
Il joue fréquemment avec Correspondances, La Rêveuse, Les Cris de Paris, La Chapelle Rhénane, Léviathan, Les Traversées Baroques, Doulce Memoire, Orkester Nord, Le Concert Spirituel, Consonance…