Et les compositrices ? Les grandes oubliées

© DR

Comme à chaque époque, la musique des XVIIe et XVIIIe siècles a compté beaucoup de compositrices. Certaines très célèbres de leur vivant ont été éditées et ont adopté les langages les plus novateurs de leurs temps. Cette conférence se penche sur la place de ces compositrices à la période Baroque et au Siècle des Lumières.

 

Note d'intention

Comme à chaque époque, la musique des XVIIe et XVIIIe siècles a compté beaucoup de compositrices. Certaines ont été très célèbres de leur vivant, elles ont été éditées et ont adopté les langages les plus novateurs de leur temps. Cependant, bien peu de mélomanes connaissent aujourd’hui leurs noms et leurs œuvres, car elles ont été complètement oubliées de l’histoire après leur mort. De nombreux musicologues travaillent à réparer ces oublis, et de plus en plus d’artistes jouent leurs pièces en concerts et les portent au disque. Cette conférence se penche sur la place des compositrices à la période baroque et au Siècle des Lumières. Elle présente certains parcours caractéristiques, notamment ceux de Francesca Caccini, Barbara Strozzi, Isabella Leonarda, Élisabeth Jacquet de la Guerre, Wilhelmine von Bayreuth, Marianna von Martines, Hélène de Montgeroult…

Guillaume Kosmicki

Le parcours singulier et les différents domaines de prédilection de Guillaume Kosmicki le rendent inclassable. Né en 1974, il a suivi des études de musicologie à l’université d’Aix-en-Provence (D.E.A.) et s’est spécialisé dans les musiques électroniques populaires et les raves, dont il a été en France un des premiers spécialistes à partir de 1995. Loin de rester cantonné à un unique domaine, il a ouvert ses recherches vers de nombreuses autres voies, comme la musique classique, l’opéra, les musiques savantes du XXe siècle, le jazz, qu’il aborde fréquemment dans ses présentations.

Guillaume Kosmicki habite aujourd’hui en Bretagne. Depuis 1998, il est conférencier et intervient dans toute la France pour partager le fruit de ses recherches dans des contextes variés (festivals, médiathèques, salles de concert, facultés, universités du temps libre, conservatoires, etc.) ainsi que régulièrement en tant qu’invité dans de nombreux médias (France Musique, France Culture, France Inter, Arte…). Il anime régulièrement des stages de formation professionnelle pour les Bibliothèques Départementales de Prêt (B.D.P.), les Centres Nationaux de la Fonction Publique Territoriale (C.N.F.P.T.) et les conservatoires.

Guillaume Kosmicki a enseigné la musique assistée par ordinateur au Conservatoire d’Aix-en-Provence et à l’Université de Provence (licence), les méthodes d’enquête de terrain en sociologie de la musique (master de musicologie) et l’histoire des technologies musicales (licence Assistant de Production et d’Administration – Musiques Actuelles de l’Université Paul Verlaine de Metz). Il est invité dans plusieurs universités et participe à des colloques universitaires.

À l’image de cet éclectisme dans ses centres d’intérêts, Guillaume Kosmicki est guitariste, violoniste et chanteur au sein du groupe Öko System de 1994 à 2010. Il pratique la musique électronique live sous le nom de Tournesol entre 1997 et 2010. Entre 2004 et 2006, il est engagé comme guitariste au sein groupe Miss Helium. Il intègre l’Orchestre de chambre de Vannes au violon de 2010 à 2015. Il est aujourd’hui musicien au sein de la troupe de théâtre Lune et l’autre.

Outre plus d’une dizaine d’articles sur les musiques électroniques et la co-direction d’un ouvrage sur le rap à Marseille, Guillaume Kosmicki a publié cinq livres chez Le mot et le reste (Musiques électroniques : Des avant-gardes aux dance floors ; 2009, Free party : Une histoire, des histoires, 2010 ; Musiques savantes : De Debussy au mur de Berlin – 1882-1962  tome 1, 2012 ; Musiques savantes : De Ligeti à la fin de la Guerre froide – 1963-2013  tome 2, 2014 ; Musiques savantes : De John Zorn à la fin du monde, et après… 1990-2015 – tome 3, 2017).

En 2018, Guillaume Kosmicki entre à l’Académie Charles Cros dans la commission « Musique contemporaine » et devient chroniqueur pour ResMusica et Hémisphère son. Il intervient également comme musicologue sur le festival Musique Action du CCAM – scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, et est président de l’institut de recherche sur les musiques transatlantiques à Vannes (RITM). En 2021, il devient membre de l’association Plurielles 34.

Partager