Concert #4 > The Queen’s delight

© Jean-Baptiste Millot

Ce programme réunit toute la saveur et la richesse de la musique anglaise et du répertoire instrumental comme vocal qu’elle a inspiré en Europe aux 17e et 18e  siècles. L’impulsion rythmique culmine, parfois obstinée, dans les grounds, jigs, contredanses et autres musiques à danser qui firent fureur et entraînèrent la publication du recueil de John Playford, The English Dancing Master, en 1651. Les Musiciens de Saint-Julien, familiers des sources anciennes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, soulignent aussi l’aspect mélodique de ces danses devenues airs à chanter. Les voix chaleureuses de la mezzo-soprano Fiona McGown et du baryton Enea Sorini complètent un instrumentarium coloré. Enfin la légèreté du divertissement est partout présente dans ce répertoire, populaire parce qu’à l’époque pratiqué par tous mais aussi parce que célèbre bien au-delà de l’île.

Programme en cours de création.

Vidéo

Distribution

Fiona McGown : mezzo-soprano

Enea Sorini : baryton, percussions, tympanon

Augustin Lusson : violon

Marie Bournisien : harpe baroque

Lucile Boulanger : viole de gambe

Éric Bellocq : archiluth, cistre

François Lazaevitch : flûtes, smallpipes & direction

Les Musiciens de Saint-Julien

Inspirés par l’intime conviction de leur fondateur, flûtiste et tête chercheuse François Lazarevitch, Les Musiciens de Saint-Julien évoluent depuis 2006 en électrons libres sur les chemins du baroque en recoupant sources orales et écrites. Leurs affinités partagées avec musiciens et répertoires traditionnels fécondent leurs premiers projets, avec lesquels entre bientôt en résonance tout un archipel musical savant ancien et baroque – même sens inventif des couleurs, même énergie jaillie du mouvement dansé, même sensibilité poétique. Les Musiciens de Saint-Julien raniment des fonds musicaux endormis, mais pas uniquement, dans une approche à la fois érudite et intuitive, enracinée dans les pratiques populaires et passée au filtre d’une appropriation exigeante, virtuose et passionnée.

Tout en cette alchimie est unique et identifie l’ensemble plus encore que la référence à la confrérie des violonistes danseurs qui lui donne son nom : le relief et l’élégance des lignes, la flexibilité des phrasés chaloupés, la richesse d’un instrumentarium ancien rare d’où émergent flûtes et musettes, le feu intérieur électrisant jusqu’aux œuvres les plus connues de Bach, Vivaldi ou Purcell, le naturel de l’expression, qui rend si familière et pourtant si neuve chaque interprétation.

Au fil de concerts, de tournées en France, en Europe et en Amérique – prochainement au Volcan, à La Coursive, au Festival d’Auvers-sur-Oise, au Festival d’Ambronay, au Festival de Lanvellec… – et de treize CD labellisés Alpha Classics, Les Musiciens de Saint-Julien ont affermi une présence forte sur la scène française et internationale, qui fait l’unanimité auprès du public comme de la presse spécialisée.

Dernière sortie CD chez Alpha Classics : Purcell, Songs and dances (octobre 2018).

Les Musiciens de Saint-Julien sont en résidence au Festival de Lanvellec et du Trégor 2018-2020.

Les Musiciens de Saint-Julien sont conventionnés par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC de Normandie, et la Région Normandie.

La Caisse des Dépôts est le mécène principal des Musiciens de Saint-Julien.

En savoir plus : site webfacebook

François Lazarevitch, flûtes, cornemuses et direction

Si son instrument premier est la flûte, François Lazarevitch a d’emblée accordé ses apprentissages, ses recherches et ses pratiques musicales à la diversité des sources, orales et écrites, qu’il considère nécessaires à la recréation aujourd’hui des répertoires anciens et baroques. Fort de son compagnonnage depuis 2006 avec ses Musiciens de Saint-Julien, à qui il communique sa soif d’aller toujours plus loin dans la compréhension, son goût pour la découverte de répertoires oubliés et sa curiosité expérimentale de toutes les cultures, il pose un regard neuf et singulier sur tout un pan de notre histoire musicale. Son moteur ? La cadence, cette impulsion née de la danse qui fait appel au ressenti plus qu’à la notation et doit imprégner avec souplesse et en conscience toute musique. C’est ainsi que ses enregistrements des Sonates pour flûte de Bach (Alpha Classics, 2014, Choc Classica) ou des Fantaisies de Telemann (Alpha Classics, 2017, Choc Classica) surprennent et séduisent par l’éloquence, l’invention et le raffinement de son art du phrasé et de l’ornementation.

Il faut dire que si François Lazarevitch aborde les musiques anciennes et la flûte avec les défricheurs que sont Antoine Geoffroy-Dechaume, Barthold Kuijken et Pierre Séchet, il approche également la musique indienne, se passionne pour la flûte irlandaise et pratique la musique de tradition orale avec ceux qui la perpétuent encore localement. Ces fructueuses rencontres et explorations lui ouvrent une voie propre, non balisée et exigeante, sur laquelle il chemine en multipliant les cordes à son arc : il se partage aujourd’hui avec une égale virtuosité entre la flûte et la musette, dont le timbre pastoral est devenu emblématique des Musiciens de Saint-Julien ; directeur artistique de l’ensemble, il le conduit sur la scène musicale française et internationale, et enregistre avec lui pour Alpha Classics des programme innovants régulièrement applaudis. Il enrichit aussi son expérience de collaborations avec Les Arts Florissants, Le Concert d’Astrée, Les Talens Lyriques, danseuses et chorégraphes, metteurs en scène et compositeurs d’aujourd’hui. Collectionneur d’instruments et chercheur passionné, il édite les partitions de répertoires exhumés. Enfin il enseigne la flûte et la musette baroques au conservatoire de Versailles, où il a à cœur de transmettre ce qui l’anime : « l’ancrage corporel au service du souffle, de la vibration et de la compréhension musicale ».

Fiona McGown, mezzo-soprano

« Une voix souple conduite avec élégance et habileté » (Stéphane Lelièvre, Olyrix, février 2019)

« Le timbre chaud et riche de Fiona McGown fait des merveilles, avec un vibrato ample et expressif sans jamais être opulent, et surtout une diction nette et précise – on entend la poésie ! » (Clara Leonardi, ComposHer, février 2019)

Fiona McGown commence le chant à 12 ans sur la scène de l’Opéra Bastille au sein du Chœur d’enfants de l’Opéra de Paris. Cela déclenche immédiatement chez elle une passion pour la scène qui ne l’a jamais quittée. Après une exigeante formation à la Maîtrise de Radio France et une Licence de Lettres et Arts à Paris VII, elle sort diplômée de la Musikhochschule de Leipzig et du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2017.

Singulière et éclectique, Fiona aime voyager entre les répertoires. On a pu l’entendre récemment à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre de Paris pour un hommage à Leonard Bernstein, à l’Opéra de Lille et de Rennes dans Le Nain de Zemlinsky, dans le Pierrot Lunaire  de Schoenberg au Théâtre de l’Athénée, en tournée en Inde avec Le Poème Harmonique ainsi qu’au Palazzetto Bru Zane à Venise.

Elle forme un duo passionné avec la pianiste Célia Oneto Bensaïd (Grand Prix du 10e Concours International de mélodie et lied de Gordes) avec qui elle côtoie assidument le répertoire qu’elle préfère dans ce domaine : Schubert, Fauré, Poulenc, Britten pour n’en citer que quelques-uns. Après plusieurs passages remaqués sur les ondes de France Musique, elles préparent l’enregistrement de leur premier disque.

En chambriste confirmée, Fiona est régulièrement invitée par le pianiste Adam Laloum à se joindre auprès des instrumentistes les plus brillants de sa génération lors du Festival des Pages Musicales de Lagrasse.

Dédicataire et créatrice de plusieurs pièces de la jeune compositrice Camille Pépin, elle chante Chamber Music dans un disque paru en février 2019 chez NoMadMusic particulièrement remarqué par la presse (Libération, Le Figaro, France Musique, FFF Télérama, Choc Classica).

En ce début d’année 2019, Fiona chante les rôles de Thétys et Victoire dans La Finta Pazza de Sacrati à l’Opéra de Dijon, à l’Opéra Royal de Versailles et au Victoria Hall de Genève sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon dans une mise en scène de Jean-Yves Ruf.

En 2019, elle a incarné Flerida dans Erismena de Cavalli au Grand théâtre de Luxembourg dans une mise en scène de Jean Bellorini toujours sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon (Production du Festival d’Aix en Provence).

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Enea Sorini, baryton & percussionniste

Le répertoire d’Enea Sorini s’étend de la musique médiévale à l’opéra baroque. Parallèlement à des études de percussion, il débute le chant vers 15 ans dans la chorale Pueri Cantores à Pesaro, s’ouvrant ainsi aux répertoires du Moyen-Âge et de la Renaissance, qui lui permettent de développer un sens fort de l’harmonie et de la polyphonie vocale.

Il se produit en Italie, en France et à l’étranger comme chanteur et percussionniste au sein des ensembles de musique ancienne Micrologus et Les Musiciens de Saint-Julien. Enea Sorini chante également dans l’ensemble Bella Gerit (groupe de recherche et d’interprétation des répertoires de la Renaissance à Urbino).

On peut l’entendre régulièrement dans des productions d’opéras baroques telles qu’Euridice de J. Peri, Disgrazie d’amore de A. Cesti, Serenata a tre RV 690 de A. Vivaldi, Il Vespro della Beata Vergine de C. Monteverdi, L’Adorazione de Maggi de C. Caresana, La Farsa del Barba (projet télévisuel pour le RTSI Switzerland). Il collabore régulièrement avec le chœur La Verdi Barocca (dir. R. Jais, Milan).

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